lundi 21 juin 2010

faites de la musique

Avec les Francofolies de Montréal, le Festival de Jazz, la fête de la musique du 20 juin à Montréal ou la fête du Québec du 24 juin, on a l'impression que c'est la fête de la musique tous les jours. Mais si on y pense, c'est comme toutes ces journées commémoratives ça mérite plus qu'une journée. D'ailleurs, si on y fait un peu attention, la musique est vraiment partout. Voilà deux petites vidéos qui le prouvent.

Une bonne idée

Mais c'est celle là ma préférée :)
En attendant, bonne fête par chez vous !!

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Dans ce contexte d'actualité musicale qui sévit aussi ici à l'est de l'Atlantique, l'appréciation est:
Les deux sont pas mal dans le genre musique ultra moderne dodécaphonique,
et on penser que Schönberg risque d'en attraper des boutons pour cette concurrence déloyale...

Grd'poun

papierre a dit…

Oui, Schönberg, aurait adoré notre époque, lui que l'on a tant qualifié de dégénéré pour avoir cherché à destructurer la musique.
Comme sans aucun doute tous ceux qui, avant lui et après, ont tant voulu faire des sons, des rythmes, et des sensations avant de faire des "notes," auraient adoré notre époque de totale liberté .
Liberté d'expression, de moyens, de supports.

Le coup de la Jeep, et les autres après, c'est très très fort !
Après l'animisme des forêts, celui des villes. J'adore.

Vous n'avez rien d'autre encore ?

Grd'poun a dit…

Je ne crois pas que Schönberg voulait a priori déstructurer la musique, il a voulu explorer d'autres conceptions musicales en réaction avec les conceptions plus "classique" et ces recherches l'ont conduit à une autre base (l'objectif n'était pas de déstructurer a priori mais le résultat fut un déstructuration) d'enchaînement des sons n'est pas forcément mélodique. On rencontre la même démarche en peinture, les générations se suivant à coups de guerre des anciens et des modernes, la peinture moderne est aussi "déstructurée" pour reprendre le même terme puisque on en arrive à n'avoir plus de forme...
Ce n'est pas sûr que Schönberg adorerait notre époque car l'évolution des arts au XX est à mettre en relation avec les épouvantables traumatismes de ce siècle et traduit la révolte des artistes...Et cette évolution a pu se faire car en matière d'arts la liberté est totale, qu'il n'est peut-être pas raisonnable de transposer au réel sociologique/politique, l'expérience historique montrant que liberté totale est liberticide... La liberté doit être partagée par tous.

Grd'poun