samedi 31 mai 2008

Sexe à New York

Non, notre cher blog, ne tourne pas mal.
Non nous n'allons pas parler de notre dernier voyage dans la grosse pomme en famille.
Nous allons plutôt parler cinéma car on avait bien vu en arrivant que les titres des films, icittes, étaient tous traduits. On ne vous en avait pas encore parlé, mais cela a fait nos choux gras. Par exemple le film "Ghost" avec Demi Moore et Patrick Swayze s'appelle au Québec "Mon fantome d'amour". C'est mignon. Mais quand on a vu que "Sex in the city" s'appelait icitte : "Sexe à New York" là cela nous a semblé moins glamour !



C'est fou comme la même chose dit en français nous fait moins rêver. Ça devient plus cru, cela perd de son charme...
Mais le plus surprenant, c'est quand on a compris que la plupart des titres étaient quasi systématiquement "québéquisés", c'est à dire (pour ceux qui ne sont pas encore venu mettre les pieds dans la Belle Province) tout simplement "traduit". Hé oui, les notions de Français de France (que l'on parle chez nous), Français international (que l'on voit dans les médias francophones) et Québécois ont vraiment du sens. Comprendre les Têtes à Claques n'est pas toujours évident ? Hé bien imaginez un Québécois qui regarde un film américain ou japonais doublé à Paris et qui propose le dialogue "Ha la vache, putain, v'la les keufs" ou "Hé tu me prends la tête toi" cela lui semble toujours un peu...décalé. Alors on comprend mieux pourquoi les politiques eux même sont motivés par cette question.
Mais on ne peux pas s'empêcher d'être amusé quand on entend parler du dernier épisode de "Perdus" ou de "La grande évasion". "Heroes" c'est plus facile, cela devient "Les Héros", mais la trame est alors "Il faut sauver le meneuse de claque" (hé oui, ni cheerleaders, ni PomPom Girl en québécois).
Allez, pour ceux qui ont encore du mal à comprendre voila une petite galerie qui sera plus claire.

samedi 24 mai 2008

Papierre was here

Eric m'avait demandé d'apporter ma contribution sur le Blog.
Voilà donc quelques autres nouvelles fraîches de Montréal

J'ai eu bien de la chance d'y venir une semaine de séminaire pour accompagner 32 apprentis ingénieurs (rencontres à l'université, école d'ingénieurs, entreprises de construction, ...).
J'ai surtout été bien chanceux d'arriver un samedi après midi et avoir un dimanche complet, puis assez de temps libres pour me découvrir la ville et voir vivre nos gentils Québécois préférés dans leur habitat naturel.

Je les ai trouvés plutôt en forme et rudement bien acclimatés.
A l'aise comme des poissons dans l'eau. Pardon, "comme une nichée de castors dans la riviâiiiire".

Même que Félix a bien voulu accepter de me prêter sa chambre pour une nuit (ou c'est l'aubaine de profiter encore de la chambre de ses parents ?).

Haa comme il aime être au milieu de ses parents

Et il était même disposé à me prêter sa brosse à dents. Oui, oui, celle de Shrek "avec une partie qui frotte la langue aussi" ! J'ai apprécié, mais j'avais la mienne.

Si le Félix a apprécié la neige et ses pelletées. Il avait quand même eu un petit coup de blues, à la fin de l'hiver et disait "mais quand est-ce que l'herbre repoussera ? Quand est-ce que je pourrai me rouler dans l'herbe fraîche ? Quand est-ce que je pourrai cueillir des fleurs ?"

Il peut être rassuré désormais et je l'ai vu s'en donner à coeur joie de se laisser rouler dans l'herbe du haut d'une petite colline.

Bref, outre le plaisir, bien sûr, de passer quelques moments en famille, j'ai beaucoup aimé Montréal.
J'aime ce mélange permanent de quartiers, d'époques, de syles de constructions, où les gratte-ciels côtoient les bâtisses victoriennes, les cottages pompeux, les petits immeubles avec leurs escaliers extérieurs à l'américaine ... (how do you say that in french ? it's so ... "typique")

(Bien sûr, je parle de l'île de Montréal parce que la banlieue représente aussi de bien miteuses friches industrielles et des coins dans lesquels on ne se promènerait pas la nuit.)


Ces mélanges de cultures. Et cette quantité de restaurants et de mets de toutes nationalités : un régal pour les papilles.

Ce soir on va chez Schwartz ou bien au Khyber Pass ?

Les galeries marchandes, temple de la consommation effrénée ( 33 km de galeries souterraines reliées au métro) sont à voir (un peu) mais à ne pas trop fréquenter pour le porte monnaie.

Des galeries commerciales, des galeries commerciales et des galeries commerciales...

Et ce qui m'a frappé aussi, c'est la qualité de l'accueil des québécois que nous avons rencontrés, tous fiers de ce qu'ils font, fiers de ce qu'ils sont et fiers de vous en vanter les mérites.
Bien sympathiques.

Ce qui m'a frappé aussi : toutes pubs à la télé pour des médicaments anti allergies. Et à la fin de la météo, on y affiche des taux de pollution des différents pollens : érable, bouleau, chêne, ...
Ce doit être un fléau national, après les tempêtes de neige, bien sûr, et paraît-il, les moustiques d'icittte (les "maringouins") particulièrement féroces.
Mais ce sera pour plus tard. Les visiteurs de l'été raconteront.

Pour ma part, en tout cas, c'est promis, je reviendrai.

mercredi 14 mai 2008

Y a plus de saison


Non il ne fait pas encore 96 degrés (farenheight) à l'ombre, mais pour nous c'est tout comme. Alors qu'il y a un mois on avait notre dernière chute de neige, on se prélasse de plus en plus régulièrement sous un soleil épatant.

Félix se prend pour un écureuil

Il y a du vert partout, un niveau d'ensoleillement et ma mère (qui vient quand même de Nice) a eu un coup de soleil hier ! Je tiens à le préciser car certains ne me croiront pas si je leur dit qu'aujourd'hui il fait 25 (celsius). Pour preuve on a les joueurs de Beach Volley qui ressortent dans les parcs publics.


En fait, on est passé de l'hiver à l'été (Ouf pour ceux qui se lassaient de nos histoires de neige). Cela fait bizarre car il n'y a pas de printemps. Pas de transition douce, où on voit la nature revivre. Cela créé une ambiance d'euphorie où tout le monde sort en même temps. Les terrasses et les parcs sont pris d'assaut. Après l'élimination du Canadien, les Montréalais se changent les idées en partant faire des pic-nics et écouter les Tam-Tam sur le Mont Royal. On se croirait presque à Woodstock, où sur l'ile de Wight comme dirait ma tante (pour les spécialistes de l'époque).


Zut tout le monde semble avoir eu la même idée aujourd'hui (un dimanche d'avril, car depuis les arbres sont explosifs de vert)

C'est pas grave, nous on prend notre temps. On redécouvre des bouts de la ville, des pans entiers de trottoirs que nous avions oublié, c'est très drôle.



On savoure aussi le bonheur d'entendre des oiseaux, on flâne à travers les arbres et on continue à recenser la diversité de la faune du Mont Royal.


Un oiseau qu'on ne sait même pas ce que c'est

Des Suisses (ou Tamia) les écureuils d'origine du Mont Royal, plus petits que les autres, ils ont été colonisés récemment. Ils sont plus rares, très vifs et très durs à photographier.

Voila, on est rassuré pour tous ceux qui nous ont promis de passer dans les prochaines semaines. Soyez les bienvenus, la vie est toujours aussi douce icitte.


Vous aurez même le droit de gouter aux glaces du Bilboquet, comme Papierre

lundi 5 mai 2008

Un peu de tristesse ?

Décidément, c'est ce que l'on appelle une fin de semaine difficile :
- Le Canadien a perdu. On ira pas en finale.
- Il pleut depuis deux jours, alors qu'on arrête pas de dire à ceux qui vont venir nous voir qu'on est passé de l'hiver à l'été en trois jours.
- Les photos que nous voulions vous préparer pour vous faire languir n'ont pas pu se faire.
- Je n'arrive plus (décidément plus du tout) à afficher le titre de ce blog comme il faut.
- La dernière toune qui nous fait tripper est plutôt mélancolique.
- Et il a particulièrement plu dimanche, alors que nous étions en train de faire visiter Montréal à Pierre, premier visiteur d'une longue série (on vous en reparle prochainement).

Bien sûr, ce n'est pas ce qu'on appelle de gros malheurs, d'autant que :
- La visite de Pierre à Montréal a failli être annulée par son cardiologue. Que tout aille bien ÇA c'est une bonne nouvelle.
- Le match a été palpitant et Fany (qui est allée le voir en ville avec des copains) a passé un très bon moment. C'est aussi une bonne nouvelle.
- Les commentaires sur Youtube pour notre toune mélancolique sont écrits avec le bon vocab.
- Avec notre premier visiteur on renouvelle notre stock de champagne qui était au bord de la rupture (il ne nous restait qu'UNE SEULE bouteille !!!).

Bon on peut donc démarrer notre semaine sans trop de soucis en tête, haa, si seulement il n'y avait pas tous ces jours de travail, on pourrait aller faire du volley au pied du Mont Royal et vous écrire encore plein de messages sur le plaisir de revoir Montréal s'habiller de vert.

Promis on va faire un effort dans les jours qui viennent pour continuer à avoir du fun et arrêter de vous demander de nous plaindre...