jeudi 27 août 2009

Le feeling d'Ariane

Oui, oui on sait c’est la rentrée. Depuis mardi 24, c’est de nouveau le cycle : faire les fournitures, remplir les papiers, assister aux réunions de l’école, motiver les enfants le matin pour se lever, les motiver soir pour se remettre aux devoirs… Le retour au Blog, va donc être nécessaire pour vous donner des nouvelles et décompresser un peu. Mais avec un tel programme, aujourd’hui on va surtout choisir l’option « décompresser » et vous parler du dernier concert qu’on est allé voir, en amoureux, quand les enfants étaient encore en France (le 8 aout).

On est allé voir Ariane Moffatt, on était à 2 m de la scène et ce fut une super soirée. Généreuse, sensible et rock à la fois, elle nous a montré un côté un peu plus « trash » que ce qu’elle laisse paraître sur ses albums. On sent que la scène est à elle, elle y met son cœur, ses amis, ses sourires, sans fioriture, sans chercher à « jouer » un style.

Alors oui, on sait ce sera bien le troisième message sur elle cette année, mais que voulez vous, quand on aime on ne compte pas. Elle était de retour chez elle, devant un public montréalais conquis et qu’elle ne voulait plus quitter. Impossible de ne pas tomber sous le charme. D’ailleurs, on n’est pas les seuls, lisez ça :
Deux chansons après le début du spectacle d'Ariane Moffatt on savait qu'on n'allait pas passer un petit samedi soir ordinaire. Elle venait de lancer sa machine à musique avec Réverbère et J'ai brisé un coeur. Cuivres et piano soulignaient ses racines jazzy, elle exultait déjà. Son sourire était, comme toujours, contagieux. On a maintes fois souligné que ce qui démarque Ariane Moffatt, c'est la manière habile avec laquelle elle juxtapose des éléments d'une foule de genres musicaux. Électro, jazz, chanson, rock, reggae, elle emprunte partout, s'approprie tout. Sa plus grande qualité, ce n'est toutefois pas de savoir amalgamer, mais d'être capable d'insuffler à ses mélanges ce détail qui fait toute la différence: une authentique pulsion de vie. Ariane Moffatt est une fille de coeur, capable de mettre toute sa fragilité dans sa voix, le temps d'incarner la félicité (Éternel instant présent) ou le désarroi amoureux (Perséides). Mais c'est aussi, voire surtout, une fille qui prend la musique à bras le corps. Elle joue pour gagner son public. Elle se démène. Surtout, elle trippe.
Merci Cyberpress
Tous les mots y sont ! Et pour les sceptiques, comme pour les convaincus (on sait qu’il y en a déjà pas mal chez vous) elle passe au Bataclan, à Paris en novembre. Faut y aller les amis, vous passerez une très bonne soirée, c’est promis.

Et pour patienter jusque là vous pouvez voir une belle prestation de la chanson "Équilibre" (dont les paroles sont au top) qui est suivie d’une entrevue québécois, ou alors écouter l’avis de Télérama qui a assisté au même concert que nous et qui eux s’impatientent de la revoir en France. Chanceux, on ne pourra pas y être nous.

lundi 3 août 2009

Carpe Diem

Le Québec c'est l'Amérique !

Surtout vu du Jardin Botanique

Lors de mes premiers voyages aux USA, je disais toujours que c'était le pays des extrêmes. Pour ses défauts comme pour ses qualités. Avec le Québec c'est pareil, notamment pour la météo. Quand il fait beau c'est super cool et tout le monde en profite. Quand c'est pourri, c'est super nul et tout le monde déprime (souvenez vous d'août 2008). Depuis deux ans les étés font le yoyo entre ces deux tendances. Enfin certains vous diront que c'est avant tout la tendance super pourri qui gagne.

Donc depuis notre retour il y a quelques jours nos journées varient entre :
- farniente dans l'herbe, apéritif sur le balcon ou feux d'artifices.
- rangement de la maison et tour chez Ikéa.
Devinez à quelle météo correspond chaque activité...

Carpe Diem donc, on vit au jour le jour et on adapte le programme en fonction des possibles. D'ailleurs on se croit malins, car on prévoit deux programmes à chaque fois. Le problème c'est quand on se rend compte que tout le monde fait la même chose (jours de pluies tropicales = Ikéa par exemple). Mais on est pas malheureux, on apprend à ne nous plaindre que de ce que nous pouvons changer et de nous réjouir de tous les rayons de soleils imprévus !

La preuve même au boulot, quand on a vu le soleil d'aujourd'hui on a décidé d'aller manger notre lunch dans l'herbe. On est chanceux car nos bureaux sans fenêtres (on ne râle pas car on ne peut rien y faire, souvenez vous) sont à coté du Jardin Botanique de Montréal : La preuve en image...

Il y a pire comme cafétéria non ?

On peut en plus faire une promenade bucolique pour digérer

En cherchant un peu on se rappelle qu'on est en ville, mais bon c'est la pause ou pas ?

Et le soir ? Il a plu. Mais là, on a pris des bonnes habitudes sans les enfants et on se rend compte qu'avec un verre de vin et un livre de Pennac, pluie ou pas, on savoure le balcon.

Il ne fait pas encore nuit et l'air se rafraîchit enfin...