vendredi 30 novembre 2007

Flash Spécial Emploi

J'ai trouvé du travail icitte et payé en dollars canadiens s'il vous plait !

Après les formations destinées aux nouveaux immigrants sur :
- Comment faire un CV en Amérique du Nord (2 pages minimum, comprendre les équivalences de postes et de diplômes, pas trop de blabla sur les études, des exemples concrets de taches réalisées, une liste de personnes référentes pour confirmer ces dires...).
- Éviter les malentendus culturels (ne JAMAIS être en retard, parler moins mais de manière plus précise, comprendre la culture du consensus qui est très développée dans le travail au Québec...)

Il faut passer par l'étape :
- Se faire des cartes d'affaires et développer un réseau de connaissances sur son secteur d'activité. En fait l'embauche se fait surtout à partir de rencontres, très peu à partir des annonces et des candidatures spontanées. C'est d'ailleurs aussi le cas en France, mais c'est plus clair icitte.
- Souvent passer par du bénévolat. C'est le meilleur moyen pour accélérer son adaptation aux rythmes, aux mots, à l'humour...au Québec quoi. C'est aussi un très bon moyen pour rencontrer un futur employeur qui vous voit travailler, interagir en groupe...
- Solliciter un maximum de rencontres pour parler travail avec votre entourage et bénéficier de leur propre réseau de connaissance. Cela vous aide à multiplier les prises de contacts. Les gens sont toujours content de parler de ce qu'ils font. Souvent ils souhaitent aussi vous voir pour une embauche à prévoir ou faire des simili entretiens pour vous classer et vous mettre en liste d'attente au cas où.

Et enfin :
- Le fameux entretien où il faut souvent passer des tests techniques (pour permettre de valoriser les plus timides et calmer les "beaux parleurs"), échanger quelques mots en anglais et décrocher (enfin) un poste.

J'ai donc passé toutes ces étapes (très motivé car j'avais en tête le chiffre de 30 % de chômage au Québec pour les immigrants) et je commence à travailler lundi. C'est une petite job dans une entreprise d'économie sociale en entretien ménager (les 2/3 de leur public sont des personnes âgées en perte d'autonomie). J'aurai une partie en gestion des plannings et une partie en gestion du personnel. J'ai demandé 4 jours par semaine et il y aura 1/3 du travail en anglais. C'est donc un bon début pour continuer à apprendre et à observer le système québécois. Et cela fait un (petit) salaire de plus à l'approche de Noël !
Le sirop d'érable va couler à flot cette fin de semaine !!

mercredi 28 novembre 2007

Lire du Michel Tremblay

Né à Montréal en 1942 - Il a une bonne tête non ?

Sa première oeuvre qui le fait connaître est Les Belles-Soeurs. C’est le premier auteur à donner une place entière au joual (l'argot montréalais) ce qui lui a valu de nombreuses critiques du genre : la pièce a du succès ok, mais il ne pourra pas en écrire une 2e en joual. L’histoire a révélé le contraire.

Il traite de sujets variés. La place de l’écrivain et de l’auteur de théâtre. A-t-on le droit sous prétexte d’être écrivain de parler de tout, de se moquer de tout, de révéler les défauts de tous, voire de mettre à jour des secrets de familles que les personnes de la vraie vie n’osent même pas s’avouer à eux-mêmes ? C’est un peu le thème de la pièce que nous sommes allés voir : Un vrai monde ? Nous avons été emballés. La pièce est construite sous une forme d’alternance de scènes du quotidien avec la mère, le père, le fils-écrivain et la fille. Et de scènes de théâtre écrites par le fils avec les mêmes personnages. Cela donne, pour la partie vraie : une mère reprochant à son fils-écrivain de trahir des secrets de famille, et pour la partie pièce de théâtre : un fils-écrivain réglant ses comptes avec son père (un homme VRP inculte en dehors du hockey et de la bière, qui a une double vie et qui a failli abuser de sa fille). Qui est dans le vrai ? Celui qui se tait ou celui qui dénonce ? Le mal qu’on fait en dénonçant n’est-il pas pire que le remède ? A-ton le droit de «vampiriser » ses proches pour faire carrière ? A partir de quand l'écrivain qui raconte son quotidien finit par fantasmer les évènements qu'il veut dénoncer ? On donne raison à celui qui dénonce puis notre avis change et on donne raison à sa mère, puis ... Tout cela traité avec sensibilité, émotion et humour. UN REGAL. On a bien ri.

Il traite aussi des personnes un peu marginales ou alors totalement normales … de la vie quoi. On a lu Le coeur découvert et on a adoré. Il nous fait partager la rencontre d’un homme et d’un autre homme en alternant les points de vue. Le « Je » est parfois l’un puis l’autre. L’histoire se passe à Outremont, le quartier dans lequel on évolue. Il aime notre glacier préféré (enfin en été car maintenant, rien que l’idée d’une glace nous gèle le sang) : le bilboquet.

Il parle des relations de couple et de leurs difficultés : Le cahier bleu qui décrit la rencontre d’une naine et d’un homme souffrant de folie. Normalement il faut commencer par les autres cahiers de couleur noir puis rouge mais je me suis plantée. Je lis Le cahier Rouge en ce moment qui se passe dans un bar underground au moment de l'exposition Universelle de 67 .

Il décrit aussi les difficultés des milieux populaires francophones de Montréal : Chroniques du Plateau Mont Royal qui commence par La grosse femme d'à côté est enceinte. Bref, son univers est peuplé de marginaux, de gens ordinaires, de femmes désabusées, d'amants, son univers parle de la vie.

En tout cas, il traite ses sujets avec une grande tendresse et beaucoup d'humour, et de façon très poétique. En plus, il parle admirablement bien de Montréal.

Eric dit que c’est une sorte d’Almodovar de l’écriture, avec une sensibilité importante dans les portraits de femmes. Mais Michel Tremblay fait aussi de très beaux portraits d’hommes.

On ne connaissait pas du tout cet auteur pourtant il a été nomme Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres de France donc ses pièces ont du être montées à Paris ...mais on a du les rater. Au delà du joual, il a aussi inventé un théâtre où plusieurs scènes et dialogues peuvent se croiser, comme cela peut arriver à l'opéra. Mes ses textes ne sont jamais lourds, son écriture est vraiment très riche, Très sensible. Il raconte beaucoup de choses en très peu de mots.

Moi je ne pourrais pas vous dire à qui il me fait penser mais chaque fin de livre est un deuil et il faut attendre plusieurs jours avant de pouvoir lire autre chose... Sauf la presse et Internet bien sûr. Heureusement, il a tellement écrit de romans, de pièces et de contes qu’il va pouvoir accompagner notre séjour ici longtemps, et nos longues soirées d’hiver. La télé ne risque pas de nous détourner de la lecture car à part la pub et les infos en anglais, on y trouve pas grand chose malgré la multiplicité des chaînes.

dimanche 25 novembre 2007

Atelier pâtisserie des neiges

PREMIER WEEK-END : RÉVISION, PRÉPARATION DU MATERIEL

Après la parade du Père Noël et la fête des neiges, nous avons voulu fêter dignement l'arrivée du froid. Rien de tel que de se retrouver à 6 dans la cuisine pour se réchauffer. Nous avons donc préparé des gâteaux de pain d'épice et au goût de gingembre que nous aimons bien. Nous avons utilisé la recette des gingerbread cookies trouvée sur le web. C'est la première fois qu'on a utilisé de la mélasse qui donne un léger goût de réglisse.



Nous avons fait plusieurs équipes :
Étape 1 : Éric Fany Elsa Laurie-Anne aux courses mais pas de rouleau à pâtisserie ni d'emporte-pièce au super marché.

Étape 2 : Elsa et Laurie-Anne ont préparé la pâte en lisant à moitié la recette mais en rattrapant les erreurs. Au total : pas de grumeaux, une belle pâte lisse.

Étape 3 : Étalage de la pâte et emporte-pièces. Félix s'est associé à elles deux, pour faire les formes. Il a prêté son rouleau à pâtisserie et les emporte-pièces de sa boite de pâte à modeler play-doh (je les ai lavés, ne vous inquiétez pas, et les mains de Félix aussi et on a même coupé les ongles puisque les grands parents ne le font plus).

Étape 4 : Fany les a rejoint pour faire les décors en nappage de sucre glace. Comme on avait pas de poches à douille, on a utilisé un sac à congélation percé d'un trou. Éric et moi en équipe de soutien, nous avons félicité largement les filles et Félix.

Le résultat à beaucoup plus à tout le monde. Sauf le côté trop salé car Eric s'est trompé en achetant le beurre qui était franchement salé et même pas demi-sel... Toujours ces problèmes d'organisation. Et puis, il y avait trop de mélasse à notre goût. Félix a goûté sans qu'on l'ait prévenu du goût particulier. Son jugement initial était : "c'est dégoûtant". Mais il s'est vite ravisé. Au total, cela n'a pas empêché que les biscuits disparaissent en moins de temps qu'il ne faut pour les faire.

Voici l'oeuvre d'Elsa, de Laurie-Anne et de Fany.



Ici, le papier sulfurisé s'appelle papier parchemin, cela ne peut que pousser à l'inspiration ... et à se précipiter au salon du livre de Montréal... Et donc c'est ce que nous avons fait. Félix y a rencontré Dora l'exploratrice et Laurie-Anne et Elsa, l'auteure du journal d'Aurelie Laflamme.


DEUXIÈME WEEK-END : LES OEUVRES

Le week-end d'après, nous nous sommes lancés dans la confection de notre propre maison en pain d'épice, lassés des maisons toute faites d'Ikéa que nous décorons années après années. Cette fois-ci munis d'un rouleau à pâtisserie et d'emporte-pieces, de bonbons et de décors, tout était simple. On a fait 4 fois la recette de pâte avec moitié moins de mélasse et du beurre non salé. J'ai imprimé la forme d'une maison en pain d'épice de Martha Stewart, la papesse de la cuisine US. Et voilà le résultat. C'est très simple si on fait un glaçage très épais pour tenir les murs.



La maison de Fany (devant, derrière)
La maison d'Elsa et de Laurie-Anne.


Les quelques biscuits supplémentaires.
L'incontournable feuille d'érable / Le nounours qui revient de la plage.

L'oeuvre de Félix. Heureusement tous les smarties n'ont pas fini dans son estomac avant la confection des biscuits, mais il a fallu lutter.


Les gourmands

Félix n'en croit pas ses yeux. Les filles ne sont pas non plus malheureuses. La maison se déconstruit peu à peu. Victoire, tout n'a pas été mangé en une seule fois !

jeudi 22 novembre 2007

De la belle blanche aux grèves des transports

Cela devient de plus en plus concret l'hiver blanc. Même si probablement la neige ne va pas tenir, on a un bon aperçu.

D'abord, on regarde le niveau de la neige par la fenêtre pour savoir comment s'équiper.


Après on la voit dehors et on constate l'évolution.

Mercredi / Jeudi

Félix ne cherche plus la neige partout, il l'a trouvée. Il ne cherche plus non plus les esquimaux, il a compris que c'était lui, l'esquimau. Cela m'a pris 20 mn pour l'habiller. Il faut encore ajouter une couche supplémentaire : le chapeau ET la capuche, le manteau ET le pantalon de neige. Et puis, on sait pas bien : il faut mettre la doublure interne du pantalon de neige dedans ou dehors les bottes ? "Allez Félix pousse sur le talon pour mettre la botte" "Mais non les bottes n'ont pas rétréci pendant la nuit". Ne pas oublier de bien rentrer les gants à l'intérieur des manches mais l'élastique est ben ben trop serré. Ah oui, je peux descracher le scratch qui referme le poignet du manteau. Pas douée la femme. Par contre Fany est partie au collège sans manteau et avec ses converses... en tissu bien sûr. Logique non ? Elsa a adopté une posture intermédiaire permettant de garder son style mais sans souffrir du froid.


Félix fier d'être un esquimau québécois

Les québécois ne s'y trompent pas, la calamité ici c'est la longueur de l'hiver et en France, c'est la grève des transports. Après avoir lu la blague suivante en cliquant ici, vous nous direz où vous en êtes dans votre énervement. Nous, on en est au début, à la phase d'excitation qui nous fait nous lever plus tôt pour faire une bataille de neige et qui prolonge le séjour dehors le soir pour faire un bonhomme de neige à la nuit tombée. Mais pas sûr qu'on va garder cette motivation tout au long de l'hiver. Éric a déjà regardé la pelle à neige d'un air peu motivé. Isabelle fait semblant de pas la voir. Les radiateurs se transforment en sèche gants, doublures de bottes, pantalons etc.

Pour se réchauffer, on pense déjà à refaire le repas maghrébin suivant : la harira de la recette de gracianne qui a tant rappelé à Éric son enfance. Content l'homme. Des forces pour pelleter en prévision. Vous voyez le message subliminal ? Et la salade orange cannelle, miel, piment ou poivre si on est plus ou moins courageux.

mercredi 21 novembre 2007

Flash d'information spécial

Il a neigé ... Mais la neige a fondu. On attend 10 à 20 cm cette nuit. Espérons que cela tienne pour faire un bonhomme de neige. Il faudra acheter du fondant à glace pour l'escalier. Et puis, c'est décidé, ce week-end on va louer nos skis pour la saison ... qui est longue ici ... On vous montrera l'évolution de la hauteur de la neige sur notre maison


Notre maison sous la neige.

dimanche 18 novembre 2007

L'arrivée du froid


Herbe et feuilles givrées sur le trajet de l'école le matin...brrr, ça croustille sous les pieds

Un de nos grand plaisir lors de notre arrivée, fut le trajet pour aller à l'école. On vous l'a dit, on a un chouette quartier (rues large, belles maisons, beaucoup d'arbres...).


Maisons du quartier d'Outremont

La petite promenade du matin et du soir est donc souvent un plaisir :
- La première rue à prendre,


- Au bout de 100m on s'engage dans une petite "forêt" (en fait une un parc comprenant une centaine d'arbres). Elle est remplie d'écureuils pour la joie des filles et pleine de rochers et de morceaux de bois prêts à se transformer en haches, épées tranchantes ou en lances puissantes pour le grande joie du garçon (les clichés continuent à se transmettre...).


- Une avenue à descendre,


- Et on arrive où est située l'école.


Ce trajet sympathique, s'est progressivement transformé avec le temps et depuis quelques jours il s'est brusquement allongé ! 15 mn à pied où 5 mn en vélo deviennent beaucoup plus long à - 5. Je peux vous dire que même moi, qui ne regardais jamais la météo, je vérifie avec Isa tout les matins la température, les prévisions de vent ou de pluie ou toute autre catastrophe possible qui nous obligerait à rajouter une couche de vêtements de plus.

avant/après
avec notre brigadier scolaire préféré (il y en a 3 sur le trajet pour nous aider à traverser)

Hé oui, on vous narguait avec notre été indien et nos belles couleurs, mais rassurez vous, car maintenant on va avoir plusieurs semaines, que dis-je plusieurs mois pour vous parler de glace, de gel, de niveau de froid ressenti et bien sur de neige. Enfin, nous on appelle ça du froid, mais ici ils se moquent un peu de nous. Le froid n'est pas vraiment arrivé.

Et la neige ? Hé bien on l'attend quand même un peu et pour voir si elle arrive on va voir son avancée progressive sur le site "où est la neige ?". Vous pouvez le voir elle arrive, elle arrive...

samedi 17 novembre 2007

On a vu le VRAI Père Noël

Et oui, chacun sait que le vrai Père Noël habite au pôle nord, en Arctique ... et que le territoire du Canada s'étend sur ce continent gelé... donc il est normal que le Père Noël passe par Montréal lors de sa tournée de repérage des enfants sages ... et en plein jour.

Cet évènement est tellement populaire qu'il est retransmis intégralement à la télé. Mais on voulait LE voir de nos propres yeux. L'enjeu de cette rencontre était de taille. Il fallait lui dire qu'on avait changé d'adresse temporairement et donc qu'il est inutile de passer à Châtillon cette année. Et surtout qu'il n'oublie pas de venir faire un tour par notre cheminée à Montréal.

Donc nous voilà partis pour ce RV. Un peu de préparation était nécessaire. On a révisé notre sourire le plus mignon d'enfant sage, il a fallu un peu d'entraînement en attendant le bus car on oublie très régulièrement comment se comporte un enfant sage. Mais la persévérance a été payante, et le résultat était plutôt satisfaisant.



Nous avons sortis nos habits de grand froid ... Le froid a tardé à arriver mais le Père Noël nous en a rapporté un échantillon du pôle nord. - 2 degrés mais température ressentie à cause du vent est de -7 degrés (la météo annonce toujours ces deux indicateurs). Seulement un échantillon donc. Actuellement en France, il semble que vous voyez très bien ce qu'on veut dire. Donc bottes d'hiver, dessous thermiques, bonnets, gants et autres parures fourrées. De plus, comme nous ne sommes pas les seuls enfants sages de Montréal (si si ...), il fallait se rendre sur le lieu du RV à l'avance et donc attendre relativement immobiles. Donc température ressentie -10 degrés voire moins.

Rue Sainte Catherine, nous n'étions pas seuls à être emmitouflés. Imaginez les bébés immobiles dans leur poussettes : ils disparaissent sous la tonne de vêtements et de couvertures. Les petits ont l'air de bonhommes de neige colorés. Même Laurie-Anne, une vraie québécoise avait pris ses précautions.



Le défilé à commencé : un mélange de groupes de musique, de chars allégoriques et de démonstrations d'associations communautaires. Les thèmes sont variés. Les évocations de l'hiver et de la neige. Vu le froid, on a bien compris pourquoi le défilé se déroule si tôt dans l'année. Imaginez le 24 décembre.




Des évocations historiques, des policiers et des pompiers.



De la musique et des astuces pour ne pas avoir froid au mains même en jouant de la trompette. Des chorales.



Et surtout : la tournée du VRAI Père Noël. Les lutins consignaient la liste d'enfants sages... Rassurez -vous, nous nous sommes particulièrement manifestés à ce moment là. Et aussi la fabrications des jouets, la mise en paquets...




Fidèle à sa multiculturalité, la ville de Montréal prenait des accents d'Amérique du Sud ou d'Asie.



On a bien rêvé, bien que Noël soit encore loin. L'espace de quelques instants on se croyait même au carnaval de Venise.



Après 1 heure 30 de défilé, ENFIN IL ÉTAIT DEVANT NOUS ... quelles émotions... LE VRAI PÈRE NOËL. On ne voyait plus que lui. On a fait des grands signes de la main pour que LUI nous remarque. On ne sait jamais, ses lutins pourraient oublier de lui transmettre le signalement de notre arrivée à Montréal.



On saura maintenant le reconnaître parmi ses pâles imitations ou ses prédécesseurs commerciaux. Et surtout on peut enfin aller se réchauffer à la maison.