jeudi 24 janvier 2008

De l'anniversaire d'Isabelle


Isabelle tout sourire le soir de son anniversaire

1. Le problème.
Il y a des avantages et des inconvénients à vivre avec une personne née un 17 janvier.

- L'avantage, c'est que cela tombe en pleine période de soldes. On peut faire de plus beaux cadeaux pour moins cher (quand on a de l'inspiration).
- L'inconvénient c'est que c'est juste après les fêtes de Noël, on en manque souvent d'inspiration.

Quand on sait qu'ici on offre aussi des cadeaux le 1er de l'an et pour peu que le petit mari (c'est moi) souhaite garder des idées pour lui souhaiter la St Valentin (c'est plutôt important en Amérique du Nord) et vous voyez mon problème. Il y a un moment où on sèche dans les idées. Je me suis dis, je vais mettre ça sur le décalage horaire : heuu pas après 6 mois. Peut être me plaindre du fait que le froid gèle mon inspiration, ou que depuis que je travaille je n'ai plus le temps...Pas crédible.

2. La solution
Puis l'idée, la bonne, simple et originale m'est venue lors d'un repas avec des collègues québécois : Aller au restaurant Onoir ! J'avais entendu parlé du concept à Paris, mais quand j'ai su que cela existait aussi ici, je me suis dit que c'était une bonne idée : je vais emmener Isabelle dans un restaurant où on mange dans le noir, géré par des aveugles et des mal-voyants. Cette année on change de style, on innove, j'emmène Isa là bas.

3. L'expérimentation
Je vais donc chercher Isa par surprise à son travail le 17 au soir (merci Liette d'avoir veillé à ce qu'elle ne rentre pas plus tôt) et l'emmène dans cet endroit "secret" qu'elle découvre et comprend quand on y entre. Impressions ? Et bien cela vaut le coup, il y a beaucoup à dire.


La salle à manger qui peut accueillir jusqu'à 80 personnes

On est donc dans le noir total, on commande avant de rentrer puis on dépend complètement du serveur, même pour aller aux toilettes. L'effet numéro un est réussi. On ne mange pas face à face mais côte à côte. Le lien d'intimité se créé par la présence proche de la personne avec qui on mange, son contact direct. Mais on est pas isolé non plus, car la salle est pleine. Isa dit d'ailleurs que c'est ce qui surprends le plus au début. Il y a quelque chose de bizarre de se retrouver dans le noir avec plein de gens, dans un lieu public. On perçoit des voix, de l'agitation, des rires et des conversations, mais on a rien pour les matérialiser.

Effet numéro deux : on ESSAIE de manger et de boire. Il faut faire de gros efforts pour réaliser certains mouvements qui semblaient si simples. Attraper son verre, bien le reposer (au bon endroit d'ailleurs, sinon le serveur le renverse quand il emmène l'assiette suivante), faire goûter un morceau à sa voisine... On évite de ne pas faire tomber sa fourchette, de ne pas mettre sa chaise sur le passage. Et puis on prend le temps d'apprécier les fourchettes quand elles sont pleines. C'est à dire quand on est arrivé à la remplir. Et on est tout heureux quand on redécouvre par hasard, un morceau de viande ou un bon légume, oublié quelque part dans son assiette alors qu'on croit avoir tout finit.

Effet numéro trois : on découvre des choses différentes. D'abord : manger avec les doigts. La fourchette c'est rigolo au début, mais au bout d'un moment on se demande jusqu'à quel point on va ressortir taché (ne pas y aller en tenue de soirée). Alors on (en tout cas moi) mets franchement les mains dans l'assiette. Ensuite les goûts et les papilles sont un peu modifiées, plus sensibles et parfois surpris par des goûts que l'oeil n'a pas pu prévoir. Il est même possible d'ajouter à la découverte en demandant le repas surprise (à vous de deviner ce qu'on vous sert). C'est une partie bien fun. Pour ma part j'ai même pu apprécier le vin rouge, sentir plein de petits détails et différences que je ne sens jamais ou trèèès rarement avec le vin rouge.

Seule petite déception, le repas ne relève pas de la haute gastronomie. C'est un repas, bon mais simple et l'environnement surprend plus que la cuisine. Mais ce resto a un an à peine et la concurrence est rude à Montréal (une des concentration de restaurant par habitant parmi les plus importante au monde). Alors maintenant qu'ils se sont fait connaitre, souhaitons qu'ils relèveront un peu leur carte pour pousser les gens à revenir et ajouter encore plus de saveurs à nos papilles aiguisées par ce noir le plus total. A vous d'essayer maintenant.

vendredi 18 janvier 2008

Dernière journée :-( au Musée :-))

C'est vrai que New-York se suffit à elle-même. Pas besoin de chercher l'expérience unique, la dernière expo pour se faire plaisir. Regarder les gens circuler, la vie qui se déroule devant nous, mais aussi beaucoup au dessus de nous. Flâner dans les quartiers pour tenter d'en humer l'âme. chercher des indices, des marques de l'histoire. Écouter les gens dans le métro, les différentes langues, la variété des individus. Aller voir à quoi ressemblent leurs épiceries. Marcher, marcher pour essayer de mettre les dimensions de la ville dans nos pieds. Monter monter pour apprécier la hauteur Pas besoin de plus pour être comblés...

Mais quand même, se faire un tout petit musée. Félix et Eric ont facilement choisi le leur : le musée d'histoire naturelle, les dinosaures en bref. Et puis, pour suivre l'idée de certains créationnistes américains qui refusent d'admettre l'évolution de Darwin, on va vérifier si les hommes ont vécu au temps des dinosaures. Félix court partout comme si à chaque instant, c'est lui qui découvrait une nouvelle bête. Quel explorateur cet enfant.

Et les filles, on se fait un musée d'art, juste un, un seul, promis. Je sais que je vous y ai un peu trop emmenées petites. Mais quand même ... Bon reste la question quel musée ? C'est pas le choix qui manque. Et bien ce sera le MOMA mais on va pas s'épuiser, seulement 2 étages.

Arrivée au MOMA, superbe architecture. De beaux volumes, une lumière très bien étudiée pour mettre en valeur les oeuvres, qui sont suffisamment espacées pour que cela paraisse aéré malgré la richesse de la collection permanente.

Pas trop de monde, on peut se sentir seul avec une oeuvre pour laisser monter l'émotion.

Et voici une partie de ce qu'on a rapporté de notre voyage. C'est la 1ère fois qu'on prend des photos d'oeuvres et le résultat est pas si mal. Je pensais que cela pouvait gâcher l'instant comme de filmer les enfants lors d'un de leur spectacle, et bien non. Et cela entretien les souvenirs ... ce qui est parfois utile quand le disque dur cérébral est plein.



Le musée d'histoire naturelle aussi contient des oeuvres uniques. Mais pas du même genre. N'empêche, on a beau dire qu'on sait ce qu'on va y voir, le résultat est impressionnant. Je pense que c'est la plus belle exposition de squelettes de dinosaures qui soit. Bien présentés, bien expliqués, bien mis en valeur.
Tout simplement Gigantesque.

Et ce n'est qu'un étage, les 4 autres sont des galeries présentant de manière très riche les différentes espèces animales. Encore un lieu mythique...et qui rassasie le plus gourmant des visiteurs au bout de 2 ou 3 étages.

Épuisés, repus, souriants par tant de belles choses, on se retrouve au bord de Central Parc. Beaucoup moins feuillu et peu fréquenté l'hiver (quoiqu'on voit encore pas mal de joggers sur les pistes cyclables, il doit y a voir des embouteillages dès qu'il fait beau !). Un petit détour par le parc est quand même agréable, rien que pour réaliser un peu plus la taille de cet immense espace vert au milieu de la ville (tout doit être fait en grand ici).

Décidément, il va bien falloir qu'on y revienne à New York. Quand il fera plus beau et qu'on pourra croiser encore plus de monde.

Bilan des 3 jours : ville qui mérite sa réputation, très urbaine, moderne et parfois très rétro à la fois, mais avec (toujours et définitivement) un fort goût de "revenez y". On comprend mieux les paroles de Téléphone.

dimanche 13 janvier 2008

Un passage chez les bobos et puis tout en haut

Ouf ce matin, il fait déjà plus chaud. On a du remonter jusqu'à -10. Pas de peau d'être tombé un des jours les plus froids des USA. Hier, il a même gelé en Floride et neigé en Californie. La technique c'est de bien rester couvert en cas de rafale de vent (sinon on repart pour une impression de - 20 voire moins) et marcher le plus possible au soleil. Fastoche non ?

Donc après le café du marchand ambulant du bas de l'hôtel (on prend vite les bonnes habitudes) cap sur Greenwich village. On va voir où vivent les vrai New Yorkais, ceux qu'on voit à la télé (Friends ou Sex in the City). On commence par Washington Square (le même que dans "Quand Harry rencontre Sally"). Bon il est un en travaux mais il reste une partie facile à traverser. On s'y plante quelques minutes. Nous pour y admirer encore les contrastes d'architecture et Félix pour courrir après des pigeons, trop content de retrouver les même qu'à Paris.
Il est bien loin le temps où Greenwich village représentait la vie d'artiste, populaire, insolent, anticonformiste et bohème. La révolte des gays contre la police qui les opprimait a conduit à la 1ère gaypride. On parle maintenant de west village. Les loyers ont flambé, les clubs et autres lieux bruyants ont disparus. Le quartier s'est assoupi dans un confort bourgeois. Plus bo que bo donc. Mais l'histoire reste. La communauté gay est très présente. Dans Sheridan square, la statut du général Philip Sheridan célèbre pour sa phrase "un bon indien est un indien mort" fait face à une statut de George Segal présentant des couples homosexuels.

Ce village nous fait bien penser au marais, ses rues sinueuses, ses jolies maisons, ses boutiques modes, les restos fusion, bio, les galeries d'art, les petits chiens avec leur manteau coloré.

De nouvelles découvertes architecturales : le style victorien gothique unique en son genre.


Une pause repas différenciée pour les garçons et les filles de la famille. Des super bons sushis et des hot dog new-yorkais. Je vous laisse deviner quel groupe a choisi quel repas.

Puis cap sur le Rockefeller Center, superbe ensemble construit dans les années 30. La photo de la pause déjeuners des ouvriers sur une barre à XXX mètres des hauteur a fait le tour du monde.



Un gratte ciel de style art déco, on avait encore jamais vu cela.

Devant, le très haut et grand sapin est célèbre. Quand ce sapin est érigé, c'est vraiment la fête. Mais sur la photo il ne parait pas ses 28 m.


Même la cathédrale St Patrick, pourtant essentielle pour le NY catholique paraît bien petite.


On monte au Top of the rock au 70ème étage. Et là un choc esthétique de plus. La ville vue d'en haut. La magie est à son comble et un air de Sinatra nous revient en tête.

D'un côté Central Park, grand rectangle vert dans un environnement très urbain.

Et de l'autre côté, oh la la, de l'autre côté, la forêt de gratte-ciels. Notre oeil hésite entre regarder chacun ou se laisser ensorceler par l'ensemble. Chacun un style différent mais l'ensemble est tellement harmonieux. Tu as vu celui là en brique ? Et celui-là, en verre fumé ? Un autre en pierre de taille. Tiens ils en construisent un autre là. On pensait pas qu'il restait de la place pour de nouvelles constructions.

L'Empire State Building plus haut, superbe, semble veiller sur les autres. C'est redevenu le plus haut gratte -ciel depuis la chute des Twin-Towers.
Félix est très sensible à l'évolution de l'architecture urbaine et suit de près l'avancée des travaux.


Ces grattes ciels érigés comme autant de démonstration de puissance esthétique et technique, ont souvent été pendant quelques temps le plus haut de NY. Cela nous rappelle cette ville italienne San Geminiano où les familles ont rivalisé au travers de leurs tourelles de maisons...mais en plus grand.
On attend le coucher du soleil. Des lumières s'allument à l'intérieur des gratte-ciels. Le crépuscule et le ciel prend des couleurs roses. Et tout d'un coup, la ville s'enflamme d'un superbe rouge qui se reflète sur les vitres des gratte-ciels.

Ce fut bref mais magique. On se laisse griser par la nuit qui tombe renouvelant alors complètement le paysage. Les immeubles semblent prendre vie, les lumières s'éclairent aux fenêtres. L'Empire State Building s'éclaire de rouge vert et blanc pour symboliser Noël. Dans quelques temps ce sera vert pour la St Patrick. Ses couleurs rythme les évènements de l'année. On reste là, fascinés, sans parler ou très peu.

Félix qui s'est réveillé pense à King Kong. Même Félix a le bec cloué, enfin pas pour très longtemps.

Puis petit tour sur la 5ème avenue. Magasin Nike Town, 4 étages de baskets et autres vêtements. Les grands couturiers français. La tour LVMH (superbe). FAO Schwarz le plus grand magasin de jouet de NY (mérite le détour). Éric ne veut rien m'acheter chez Tiffany's (je ne comprends pas). On ne va même pas à l'Apple Store (un scandale). On commence à s'épuiser.

Pour conclure la journée : Un vrai hamburger dans un boui boui de NY, on se croirait dans un film de Scorcese. Donc pour les garçons, le régime a consisté en hot-dog à midi et hamburger le soir (si vous n'aviez pas trouvé la réponse à l'énigme précédente, vous avez maintenant la solution). Cela aussi c'est NY.

jeudi 10 janvier 2008

Lower manhattan

Premier jour à Manhattan , ça y est, enfin la découverte !

Nous avons démarré notre exploration de New-York par la pointe de Manhattan. Après avoir attrapé un café auprès d'un marchand ambulant (enfin cela ressemblait à un café), la descente en métro nous mit en éveil. La ligne relie le Bronx au quartier financier. Imaginez le long de la descente, les changements de population. Les sacs en plastiques avec quelques babioles font place à des attachés-case, les écouteurs sur les oreilles à des journaux financiers à grand renfort de graphiques de bourses, les baskets à des chaussures cirées, les chewings-gum à des cafés de Starbuckscofee. En sortant du métro, nous sommes saisis par le froid et le vent de l'océan ... ouaaa. Pas de chance, avec ce vent il doit faire dans les - 20. Venir si au sud et avoir si froid, est-ce normal ? Même avec la tuque jusqu'aux yeux et les mains dans les mitaines ça ne suffit pas. L'appel de la statue de la liberté nous donne du courage mais pas suffisamment pour prendre le ferry. On se contente de la regarder de loin depuis Battery park, et de dos. On se dit que comme cela on sera obligés de revenir. Vu l'hypothermie qui nous gèle, on se réfugie dans le musée des premières nations qui n'était pas sur notre programme, et heureuse surprise, on se régale de voir tous les costumes, les outils, ainsi que l'exposition brute et très vivante d'un artiste amérindien : Norval Morisseau (mort le mois dernier). La liberté plus les indiens, pas mal pour démarrer.


En sortant, on traverse le quartier des affaires. Wall street, c'est donc ça. Dès le début on croise une statue de taureau puissant représentant bien cette force qui se dégage de ce quartier.


Des gens parlent au téléphone très fort. Ils sont sûrement très importants ou le pensent. Les grattes ciel, le verre, le noir, le gris, le marron, le droit, le net, la hauteur nous font tourner la tête, la foule nous envoûte. Le trou et le chantier qui semble perpétuel à Ground zero ne nous laisse pas insensible. Le souvenir de cet évènement est très présent partout.

Cap sur sur Chinatown et changement de décor complet.


Des petits immeubles, de la pierre, des courbes, des idéogrammes chinois partout en grands panneaux verticaux, un bazar de petites choses colorées suspendues au devant des boutiques, des bouddha, des odeurs de cuisine, des poissonneries impressionnantes. On chine un peu des Pokemon, des Narutos, et d'autres personnages de manga. On s'arrête pour manger...vietnamien.

Le soir, Eric nous emmène à Times Square, ses boutiques, ses panneaux publicitaires géants et presque vivants.


Les comédies musicales de Broadway se font concurrence et rivalisent d'idées pour attirer les spectateurs. Tout est surdimentionné, les lumières clignotent de partout, les magasins brillent de mille feu. On fait les magasins de basket, pas pour nous, vous imaginez bien. Des murs entier de basket, le pays de la basket. La mode est aux années 80 et les couleurs pètent. Mais pourquoi j'ai donné ma combinaison de ski rose, orange, violette et turquoise ? Félix et moi sommes épuisés et nous allons chez macdo. Y font des 1/4 pound de steak, des 1/3 pound mais ils ne proposent plus les Supersize. On se met au 2ème étage pour profiter bien des lumières de la ville, regarder les limousines qui passent.

Les courageux continuent de bader. C'est le lieu mythique du décompte du jour de l'an et on comprend pourquoi. On dirait presque merci à Rudy Giuliani, l'ancien maire de New York et inventeur du concept "tolérance zéro" qui y a bien fait le ménage. Le Lonely Planet nous dit d'ailleurs "l'époque où le quartier fourmillait de peep show et de cinéma pornographiques s'est achevé sous [son] mandat dans les années 1990. Ils ont été remplacés par des comédies musicales de Walt Disney".

Nous vivons une époque moderne et New York, toujours à la pointe de la mode urbaine, en est un très bon exemple. Vivement les visites de demain.

lundi 7 janvier 2008

Cap au Sud

Pour faire durer le suspens, nous avons décidé de vous raconter notre voyage à New-York par étape. Ne croyez pas que nous allons rentrer tout de suite dans le vif du sujet, car avant même NY, immigrer au sud, même très temporairement, n'est pas si aisé. Pas si facile de se faire une place au soleil pour des français au statut d'immigré temporaire au Canada et qui veulent franchir la frontière bien gardée des Etats-Unis.

Étape préliminaire : Refaire tous les passeports pour qu'ils soient biométriques et être sûr de ne pas avoir de difficulté à la frontière et éviter l'étape du Visa. Au départ seul Félix était sûr de passer et on s'est dit qu'il valait mieux l'accompagner. ils sont de plus en plus exigeant et voulaient même contrôler les passeport de tous les passagers d'avion empruntant le ciel des EU même sans y poser le pied.

Étape 1 : Location de voiture à communauto, sorte de Velib de la voiture.

Étape 2 : Départ prévu mercredi 3 matin à 6 h, en fait après révision du programme 9h, typique des MTV.

Étape 3 : Une heure de route jusqu'à la frontière. C'est tellement prêt.

Étape 4 : La frontière. Il a fallu sortir de la voiture, remplir un questionnaire et répondre aux questions : voyage de famille ? Allez-vous chercher du travail aux EU ? Avez-vous de la drogue, un casier judiciaire, une bombe ? Pourquoi avez-vous 5 prénoms (Isabelle, Marie, Paule, Emilie, Jeanne) ? Combien transportez-vous d'argent ? Avez vous de la nourriture avec vous ? Montrez-moi votre réservation d'hôtel. On nous prend en photo et notre empreinte digitale. Tout cela à côté d'une photo de GW Bush, d'une reproduction de la statue de la liberté à taille d'homme, de nombreux drapeaux pour se mettre dans l'ambiance. Félix pense qu'on est arrivé. Ben oui, y a la statue de la liberté. On nous délivre notre exemption de VISA. Ouf.
Jasper Johns-MOMA / George W Bush-USA

Étape 5 : L'Interstate 87 South.

Magnifique autoroute qui traverse l'Etat de NY, le empire state comme il y a marqué sur les plaques des voitures. Cela ressemble au Vermont au milieu de la forêt et de montagnes (petites). Presque tout droit, presque sans péage, sans traverser de ville. Les bans de neige diminuent à vue d'oeil. Encore 6 h de route et on y est.

Jasper Johns-MOMA

Étape 6 : Entrée dans NY par le pont G Washington. on rate la sortie de Manhattan, on arrive dans le Bronx de nuit, accompagnés par les Black Eyed Peas (for the Dummies, you can listen the music if you click on the triangle).

Des casses de voiture partout, des métro aériens aux pieds de métal. Une foule, plutôt masculine, un peu patibulaire, pas très bavarde. Eric demande le chemin, retour vers le pont et enfin Manhattan. On trouve facilement le quartier upper west side et notre croisement 97th street / Broadway. On peut penser en demandant son chemin que tout est à un coin de rue mais non, c'est juste une façon de s'orienter. NY nous voilà. Pas de neige mais un froid tenace. On arrive en pleine vague de froid sur la côte ouest des EU.

Étape 7 : Hôtel. On passe, il était nul sauf l'accueil très sympa. Félix est qualifié de handsome boy, sweet heart. Il comprend qu'on lui dit de bonnes choses. Il répond à coup de hello et de goodbye et de "fank you". Bon dîner vietnamien et au dodo.


mardi 1 janvier 2008

Lendemain de fête

L'année 2007 s'est couchée sur Montréal drapée dans de très belles couleurs paisibles. Les corbeaux se sont rassemblés pour partager ce moment.

Vues de la porte d'entrée.

Nous aussi, nous avons fêté le début de 2008 avec Louise et Jean. Louise nous avait préparé de très bons gâteaux au parfums de camelle, raisins secs, orange canneberge. En plus c'était très beau mais la photo n'est pas à la hauteur.




Lendemain de fête. Réveil difficile mais en douceur. Que des mandarines pour le petit-déjeuner. Les restes de la nuit sont encore très présents.
Bleu-Blanc-Rouge des français à Montréal (mais on est pas les seuls français, loin de là)

Et l'année commence avec ... devinez quoi ... une tempête de neige. Une belle tempête de gros flocons. Ouf car avec le redoux des derniers jours, la neige commençait à fondre.

Vue de la fenêtre de devant. Vue de la fenêtre de la cuisine.

Demain New-York. À nous la pomme, ses pulsations et sa foule bigarrée