samedi 13 février 2010

L'invitation au voyage

Chers parents, amis, frères et soeurs,
Songez à la douceur

D'aller là-bas vivre ensemble !

Aimer à loisir,

Aimer et courir

Au pays qui vous ressemble !

Les soleils enneigés

De ces ciels gelés

Pour mon esprit ont les charmes

Si mystérieux

De vos traîtres yeux,

Brillant à travers leurs larmes.

Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

Sur les monts luisants,
Polis par les ans,
Descendraient nos skis d’enfant;

Les plus rares flocons

Mêlant leurs fraîcheur

Aux senteurs du St Laurent,

Les riches intérieurs,

D’un monde colon,

La splendeur occidentale,

Tout y parlerait

À l'âme en secret

Sa douce langue natale.


Là, tout n'est qu'ordre et beauté,

Luxe, calme et volupté.

Voyez sur internet

Vivre vos fillettes
Dont l'humeur est vagabonde ;

C'est pour assouvir

nos moindre désir

Qu'elles vont au bout du monde.

Les soleils couchants

Revêtent les champs,

Une île, la ville entière,

De Lys et d'or ;

La famille s'endort

dans la nostalgie de notre vie d’hier


Là, tout n'était qu'ordre et beauté,

Luxe, calme et volupté.

5 commentaires:

g.moun a dit…

Je me joins à Charles pour vous souhaiter toujours plus :
ordre (hum !!)
beauté ,luxe , calme et volupté .

Le St laurent
souvent
Acapulco
bientôt
et l'amour
toujours !

papierre a dit…

C'est beau, ce qu'ils écrivent nos lointains enfants ...
Mais ils plongent !
Ils plongent lentement, inexorablement, dans un sommeil, profond, langoureux, et froid.
Prise dans les glaces, toute engourdie ... "la famille s'endort ..."
Elle se calfeutre. Elle hiberne. Et déjà elle rêve...

Alors J'ai vite cherché un petit poème pour vous aider à rester éveillés, pour vous faire tenir jusqu'aux beaux jours qui reviendront. Patience.

C'est de Victor Hugo et dédié au printemps :

Tout est lumière, tout est joie.
L'araignée au pied diligent
Attache aux tulipes de soie
Les rondes dentelles d'argent.
La frissonnante libellule
Mire les globes de ses yeux
Dans l'étang splendide où pullule
Tout un monde mystérieux.
La rose semble, rajeunie,
S'accoupler au bouton vermeil
L'oiseau chante plein d'harmonie
Dans les rameaux pleins de soleil.
Sous les bois, où tout bruit s'émousse,
Le faon craintif joue en rêvant :
Dans les verts écrins de la mousse,
Luit le scarabée, or vivant.
La lune au jour est tiède et pâle
Comme un joyeux convalescent;
Tendre, elle ouvre ses yeux d'opale
D'où la douceur du ciel descend !
Tout vit et se pose avec grâce,
Le rayon sur le seuil ouvert,
L'ombre qui fuit sur l'eau qui passe,
Le ciel bleu sur le coteau vert !
La plaine brille, heureuse et pure;
Le bois jase ; l'herbe fleurit.
- Homme ! ne crains rien ! la nature
Sait le grand secret, et sourit.

Jef a dit…

Bientôt l'Académie Française ?

g.moun a dit…

Printemps ...je me souviens d'Elsa me récitant , au moins une fois par jour "premiers sourires du printemps " De T . Gautier ....
Mars prépare en secret le printemps.. ...sur le cresson de la Fontaine ..etc ..;
Au Canada ...quels sont les 1° sourires du printemps , les premiers frémissements ??

Gracianne a dit…

Joli pastiche d'un de mes poemes preferes.
Ce matin j'ai vu mon premier lever de soleil sur la plaine, yes!
Tenez bon. Bisous.