jeudi 12 février 2009

Partager l'art premier

Après le coup de gueule, voici un coup de cœur que nous aimerions partager avec vous. : la représentation de la famille dans l'art premier icitte. En arrivant, nous avons découvert l'art inuite, ces sculptures rondes, charnelles, ancrées dans le quotidien. Elles donnent envie de faire glisser la main malgré le froid de la pierre. L'artiste se met devant un bloc de pierre, l'observe longuement pour trouver ce qu'elle renferme. Il ne lui reste plus qu'à mettre à jour ...




Et un autre coup de coeur : un artiste chamane ontarien contemporain, Norval Morisseau, oiseau du tonnerre de cuivre. Un ontarien qui fait revivre pour nous les traditions indiennes anishnaabe et les met en tension avec le monde contemporain.



3 commentaires:

Anonyme a dit…

magnifique ! Quelle émotion , la visite de la galerie d'art inuit !! ! Quel élan vital !
Michel- ange parlait aussi des êtres prisonniers dans le marbre , qu'il n'avait eu "qu'à" libérer .On sent particulièrement cette "prison" de marbre autour de deux de ses "esclaves ", inachevés ,qui tentent désespérément et définitivement de s'en extraire;
Donc sous des latitudes bien différentes , même sensibilité de sculpteur ..
je souhaite en apprendre davantage sur les traditions et peintures indiennes . voilà un beau projet !!

Gracianne a dit…

C'est splendide, et violent. Merci pour cette decouverte.

Pour la sculpture, je me souviens aussi des esclaves de Michel-Ange qui semblent s'arracher a la pierre, mais ce qui se rapproche plus de cette sculpture inuit, je trouve, c'est l'attitude du sculpteur zen chinois, qui contemple la racine ou la pierre, et en extrait doucement la forme suggeree. La sculpture de Michel-Ange etait plus violente il me semble, il forcait un peu l'esclave a extraire son corps torture du bloc de marbre, alors que la les formes obtenues sont rondes, douces, sereines, c'est vraiment la pierre qui a impose la forme a l'artiste. Etonnant.

Claire a dit…

c'est magnifique, en effet pouvoir toucher les sculptures, les caresser
elles sont rondes chaudes et sensuelles. Je ne sais si cela rappelle à Eric les sculptures qui sont dans la cour de l'institut de Meight à Vence.

En voilà des Chanceux