jeudi 10 janvier 2008

Lower manhattan

Premier jour à Manhattan , ça y est, enfin la découverte !

Nous avons démarré notre exploration de New-York par la pointe de Manhattan. Après avoir attrapé un café auprès d'un marchand ambulant (enfin cela ressemblait à un café), la descente en métro nous mit en éveil. La ligne relie le Bronx au quartier financier. Imaginez le long de la descente, les changements de population. Les sacs en plastiques avec quelques babioles font place à des attachés-case, les écouteurs sur les oreilles à des journaux financiers à grand renfort de graphiques de bourses, les baskets à des chaussures cirées, les chewings-gum à des cafés de Starbuckscofee. En sortant du métro, nous sommes saisis par le froid et le vent de l'océan ... ouaaa. Pas de chance, avec ce vent il doit faire dans les - 20. Venir si au sud et avoir si froid, est-ce normal ? Même avec la tuque jusqu'aux yeux et les mains dans les mitaines ça ne suffit pas. L'appel de la statue de la liberté nous donne du courage mais pas suffisamment pour prendre le ferry. On se contente de la regarder de loin depuis Battery park, et de dos. On se dit que comme cela on sera obligés de revenir. Vu l'hypothermie qui nous gèle, on se réfugie dans le musée des premières nations qui n'était pas sur notre programme, et heureuse surprise, on se régale de voir tous les costumes, les outils, ainsi que l'exposition brute et très vivante d'un artiste amérindien : Norval Morisseau (mort le mois dernier). La liberté plus les indiens, pas mal pour démarrer.


En sortant, on traverse le quartier des affaires. Wall street, c'est donc ça. Dès le début on croise une statue de taureau puissant représentant bien cette force qui se dégage de ce quartier.


Des gens parlent au téléphone très fort. Ils sont sûrement très importants ou le pensent. Les grattes ciel, le verre, le noir, le gris, le marron, le droit, le net, la hauteur nous font tourner la tête, la foule nous envoûte. Le trou et le chantier qui semble perpétuel à Ground zero ne nous laisse pas insensible. Le souvenir de cet évènement est très présent partout.

Cap sur sur Chinatown et changement de décor complet.


Des petits immeubles, de la pierre, des courbes, des idéogrammes chinois partout en grands panneaux verticaux, un bazar de petites choses colorées suspendues au devant des boutiques, des bouddha, des odeurs de cuisine, des poissonneries impressionnantes. On chine un peu des Pokemon, des Narutos, et d'autres personnages de manga. On s'arrête pour manger...vietnamien.

Le soir, Eric nous emmène à Times Square, ses boutiques, ses panneaux publicitaires géants et presque vivants.


Les comédies musicales de Broadway se font concurrence et rivalisent d'idées pour attirer les spectateurs. Tout est surdimentionné, les lumières clignotent de partout, les magasins brillent de mille feu. On fait les magasins de basket, pas pour nous, vous imaginez bien. Des murs entier de basket, le pays de la basket. La mode est aux années 80 et les couleurs pètent. Mais pourquoi j'ai donné ma combinaison de ski rose, orange, violette et turquoise ? Félix et moi sommes épuisés et nous allons chez macdo. Y font des 1/4 pound de steak, des 1/3 pound mais ils ne proposent plus les Supersize. On se met au 2ème étage pour profiter bien des lumières de la ville, regarder les limousines qui passent.

Les courageux continuent de bader. C'est le lieu mythique du décompte du jour de l'an et on comprend pourquoi. On dirait presque merci à Rudy Giuliani, l'ancien maire de New York et inventeur du concept "tolérance zéro" qui y a bien fait le ménage. Le Lonely Planet nous dit d'ailleurs "l'époque où le quartier fourmillait de peep show et de cinéma pornographiques s'est achevé sous [son] mandat dans les années 1990. Ils ont été remplacés par des comédies musicales de Walt Disney".

Nous vivons une époque moderne et New York, toujours à la pointe de la mode urbaine, en est un très bon exemple. Vivement les visites de demain.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Chic :-))
On va pouvoir se balader avec vous dans la grande Pomme.
Merci les enfants pour cette escapade.
Merci pour ce carnet de route qui va nous tenir en haleine sous forme de feuilleton (vous vous rendez compte quand dans quelques dizaines d'années on retrouvera l'album "Les dernières aventures de Félix à Manhattan").
Merci pour nous en mettre plein la vue.
A suivre ...

Gracianne a dit…

Comme papierre. J'adore voyager avec vous, je sens les odeurs de Chinatown jusqu'ici, l'Amérique ne parait plus aussi loin. Vivement la suite.